x Feawen [ Stall' ]

Nom :
Feawen
Surnom:
Euh... Très bonne question... Plus tard peut-être ^^
Âge :
7 ans
Sexe :
Etalon
Race :
Encore une bonne question, on peut imaginer qu'il est mustang
Robe :
Grise
Caractère ( Min 2 lignes ) :

Feawen croit que je ne lui ai jamais apporté une quelconque attention. C’est faux. J’ai mis en lui un espoir sans borne. Je sais qu’il ne me décevra pas. Feawen est d’abord un étalon bien jeune, traumatisé par ma mort, et celle de sa mère. Je sais qu’il agit selon une colère sans nom qui le hante, mais il apprendra à l’apaiser. J’espère avoir été un assez bon père pour lui montrer la marche à suivre. Il a encore tant à apprendre, je l’ai peut-être quitté trop tôt... J’espère seulement qu’il ne terminera pas mal. Ce petit a un bon fond. Il est loyal, amical, doux et protecteur. Il n’est pas très bavard malheureusement, et je pense que c’est en quelques sortes de ma faute. Mais il y a dans ses regards et dans ses gestes bien plus que les mots ne peuvent apporter. Il sera un grand étalon, parce que j’ai veillé dessus. Je ne peux malheureusement pas prévoir s’il se vengera réellement ou non. Il avait l’air si blessé et en colère... Il est jeune, et les erreurs sont de son âge... Je regrette pourtant d’être parti si tôt. Il n’aurait pas du être traumatisé si jeune...

Histoire ( Min 4 lignes ) :

Je n’étais qu’un poulain. Mais je me rendais compte de tellement de choses. Et surtout d’une seule. J’étais son fils. C’était un si bel étalon. Je savais que je deviendrais comme lui. Je serai grand, je serai fort comme lui. Je serais respecté et craint. Il était d’un gris qui virait vers le noir. Il était si vieux pourtant. Il y avait quelque chose dans ses yeux. Une douleur intense. Je n’ai connu que plus tard son histoire. Parfois, quand il me remarquait, et posait les yeux sur moi, j’avais l’impression que j’allais explosé en des milliers de morceaux. Même en grandissant, son regard me faisait le même effet. Cet étalon était unique. Il ressemblait à un Dieu, imprenable, inapprochable. Il ressemblait à un courant d’air. Il était là un moment, et la minute d’après, il n’y avait plus aucune trace de sa venue. Il regardait toujours l’horizon, et j’avais l’impression qu’il était triste. Comme si quelque chose le retenait. Comme si, dans ses moments d’absence, il s’échappait. Il s’évadait, son esprit galopant à travers monts et vallées. Il avait fait son temps, ce grand étalon. On n’avait jamais entendu sa voix. Pourtant, on sentait sa présence au plus profond de nous. Il marquait les esprits à jamais. On ne l’oublierait pas.

Un jour pourtant, le choc secoua mon sang. Ce grand étalon que je suivais jour et nuit allait mal. J’entendais sa respiration, alors que j’étais loin. Il était prostré, s’appuyait souvent contre un arbre. Il tressaillait parfois. Ses naseaux touchaient presque le sol. Ses yeux étaient clos. Je m’approchai alors. Je voulais l’aider. Je savais qu’il allait aller mieux, parce qu’il était si fort. Il était immortel. Il était celui sur qui tout le monde comptait. Mais quand j’arrivais jusqu’à lui, j’ai failli perdre un bout d’oreille. Son geste avait été si imprévisible et si brusque que j’en restais béat. Je voyais dans ses yeux qu’il voulait que je m’en aille, loin, très loin. Il allait se passer quelque chose d’important. Devant ce regard que je ne pouvais supporter, je reculais lentement. Mais il me menaçant, et je sentis qu’il forçait sur ses forces. Que lui arrivait-il donc ?

Je fis demi-tour, effrayé. Mais j’entendis un bruit sourd et lourd. Je me retournais, et l’étalon gisait au sol. Je clignai des yeux. Je voulus rire. C’était une bonne blague. Pourtant il ne bougeait plus. C’était si étrange. Une boule se formait dans mon estomac. J’avais peur de m’approcher d’un cheval pareil. J’avais peur de découvrir ce qui me hantait. Au dessus de celui qui m’avait toujours fasciné, je me sentis démoli. Mes repères étaient partis avec son dernier soupir. Je restai longtemps, parce que je pensais qu’il se relèverait plus tard. Peut-être qu’il dormait juste.

Mais les heures passèrent. Il ne se réveilla pas. Il était mort. Je m’éloignai lentement. Je voulais pleurer toutes les larmes de mon corps, mais je n’y arrivais pas. Parce que je venais de comprendre. Là, à peine avait-il déposé les armes, qu’un autre avait pris sa place. Il était grand, lui aussi. Mais il n’avait absolument rien avoir avec l’étalon que j’avais connu. Sa robe était aussi blanche que celle de mon père fut noire. Que croyait-il, au juste ? Jamais il ne le remplacerait. Il n’y en aurait pas deux comme celui qu’il avait connu. Celui là n’était qu’un avorton rachitique. Il n’arrive pas au jarret de l’étalon qui s’est éteint aujourd’hui. Il allait regretter sa témérité. Je n’étais certes pas comme lui, mais j’allais me battre comme si ma vie en dépendait. Il repartirait, ou mourrait. Mais je n’avais pas encore tout vu. J’avais foncé aveuglément sur le grand étalon, qui me dépassait de quelques centimètres. Je le rouai de coups, de toutes mes forces. Il n’apprécia pas, l'étalon. J’eus mal, pour la première fois de ma vie. Si mal. Je sentais le sang couler lentement, et le sol se dérober sous mon poids. J’entendis des bruits de sabots, des hennissements furieux, et de nouveau une bagarre. Mes yeux se fermèrent sur ses images, et je rêvais de ne jamais me réveiller.
Pourtant je me réveillais. Mon corps était une plaie béante et suintante. Je me demandais si je m’en remettrais. Mais pour lui, je devais me relever. Si j’avais su... Si seulement j’avais su que ce serait pour retomber, et jamais me relever. Le cadavre qui se tenait à mes sabots instables n’était pas celui du grand étalon. C’était celui de ma mère. Qui avait user de son courage et se vie pour me sauver. La douleur fut telle que je la criai pendant des jours.

Aime ( Min 5 choses ) :
Feawen aime la solitude – le calme – se souvenir – défier les cieux et le vent dans un galop endiablé - ...
Aime pas ( Min 3 choses ) :
Feawen n’aime pas qu’on cherche à le connaître – qu’on s’attache à lui – aimer de nouveau – se montrer faible ou malade face à quelqu’un - ...
As-tu bien lut le reglement ?
Yep
Si oui dit nous le/les code(s) :
Okay' By Twilight.
As-tu déja joué un JDR ?
Ca fait des années même
Tu as trouvé le forum ou ?
Euh...Veuillez excuser ma mémoire de poisson rouge... Ca me reviendra.
Comment trouves-tu le forum ?
Très bien, rien a redire

bienvenue

Tu vas voir tu vas bien t'amuser

Je n'en doute pas Very Happy

Merci à vous deux !

DERIENS

B i e n v e n u e

Invité

Bienvenu a toi, tu peux jouer.

Invité

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